Blogue de Françoise David
http://www.quebecsolidaire.net/francoise-david/
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PÉTITION D’AMNISTIE INTERNATIONALE
Pour signer la pétition, allez au
https://www.amnistie.ca/outils/petitions/index.php?PetitionID=60
source : Amnistie internationale, http://www.amnesty.fr/AI-en-action/Violences/Securite/Presentation
Certains défendent l’idée selon laquelle la menace représentée par le terrorisme est si grave que les règles de droit national et international en vigueur devraient être mises entre parenthèses pour permettre aux gouvernements de protéger leurs ressortissants de telles attaques. Ils affirment que l’obligation de respecter les droits humains constitue un obstacle à l’efficacité de la lutte contre le terrorisme et à l’amélioration de la sécurité.
Après les attaques du 11 septembre 2001 aux États-Unis, l’administration du Président américain de l’époque, George W. Bush, a eu recours à ces arguments. Les forces armées américaines, parfois de connivence avec d’autres États, ont arrêté arbitrairement des personnes en diverses régions du globe, les ont maintenues au secret, les ont transférées d’un pays à l’autre sans aucun respect de la procédure à suivre, les ont placées en détention illégale et prolongée sans inculpation ni jugement et les ont torturées ou soumises à d’autres mauvais traitements.
De nombreux États ont profité du climat instauré par la « guerre contre le terrorisme » menée par les États-Unis pour intensifier des méthodes déjà existantes de violations des droits humains ou pour justifier le recours à de nouvelles pratiques abusives utilisées au nom de la sécurité. Certains ont exploité ce climat de peur comme un écran de fumée permettant de réprimer les opinions dissidentes légitimes et l’opposition politique. De nombreux gouvernements, notamment ceux d’Éthiopie, d’Inde et de Jordanie, ont adopté une législation antiterroriste comportant des définitions vagues du terrorisme, facilitant ainsi le recours à la détention arbitraire et parfois l’engagement de poursuites contre des personnes au seul motif qu’elles avaient exercé légitimement leurs droits.
Dans le cadre de la campagne « Pas de sécurité sans droit humains », Amnesty International dénonce les gouvernements qui violent les droits humains au nom de la sécurité nationale et de la lutte contre le terrorisme et exige que les responsables répondent de leurs actes. La campagne est aussi menée en faveur des droits des victimes, tant de violations commises par des États que d’attaques menées par des groupes armés.
Les principaux objectifs de cette campagne sont les suivants :
Faire campagne pour mettre un terme aux détentions illégales ;
Exiger que les gouvernements respectent l’interdiction absolue de la torture et des mauvais traitements ;
Appeler les gouvernements à ratifier la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées ;
Exhorter les gouvernements à enquêter sur les accusations de violations des droits humains commises au nom de la sécurité nationale ou de la lutte contre le terrorisme, à traduire les responsables en justice et à accorder une réparation aux victimes ;
Veiller à ce que les victimes d’atteintes aux droits humains, qu’elles aient été commises par des États, des groupes armés ou des terroristes, ne sombrent pas dans l’oubli et voient leurs droits respectés.
Pour téléchargez la brochure Pas de sécurité sans droits humains, allez au http://www.amnesty.fr/AI-en-action/Violences/Securite/Presentation.
L’adresse suivante : http://www.aqoci.qc.ca/spip.php?rubrique124
est celle de l’Association québécoise des organismes de coopération internationale(AQOCI).
Elle renferme une page web sur Haïti.
L’Association québécoise des organismes de coopération internationale « est un regroupement de 65 organisations québécoise qui œuvrent, à l’étranger et au Québec, pour un développement durable et humain ».
Cette section de notre site Internet porte spécifiquement sur Haïti et vise à faire valoir les réalisations des organisations membres de l’AQOCI et de la Concertation pour Haïti en lien avec ce pays. La page web sur Haïti se divise en quatre sections :
1- Projets et programmes en Haïti
Près de 40 projets et programmes de secours d’urgence et d’aide au développement réalisés actuellement, en Haïti, par les organismes membres de l’AQOCI et de la CPH y sont décrits. La localisation géographique des projets/programmes par département (Haïti) et la recherche par organisme et secteur d’intervention sont possibles.
2- Activités d’éducation du public sur Haïti
Les activités de plaidoyer et d’éducation du public sur Haïti, réalisés par les organisations membres de l’AQOCI et de la Concertation pour Haïti, dans ce pays y sont décrites.
La Concertation pour Haïti est un regroupement d’organisations non gouvernementales, d’organisations de la société civile et de membres individuels du Québec qui participent au mouvement de solidarité avec le peuple haïtien. Découvrez ses organismes membres, ses réalisations et ses prises de positions.
4- Ressources sur Haïti
Une multitude de ressources sur Haïti est à votre disposition.
Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI)
Coalition Pas de démocratie sans voix
http://www.pasdedemocratiesansvoix.qc.ca/
En tant que citoyennes et citoyens québécois, nous sommes alarmés par la dangereuse détérioration des droits fondamentaux et de la démocratie au Canada.
« Depuis l’arrivée au pouvoir du parti qui dirige l’actuel gouvernement canadien, nous assistons à une intensification de ses attaques contre les institutions démocratiques, les pratiques démocratiques et les droits et libertés. Ces attaques systématiques tendent à vouloir faire taire la voix de toute organisation ou de tout individu qui conteste ou critique les politiques du gouvernement canadien. Cette tendance s’est, entre autres, manifestée par le retrait du financement aux instances ou organismes qui manifestent leur désaccord ou qui font du plaidoyer et par la révocation ou le non-renouvellement de leur mandat aux individus ayant remis en question les décisions ou politiques du gouvernement. Pensons au retrait du financement à l’ONG Kairos, à Match International, à plusieurs groupes de femmes et aux menaces pesant sur le Conseil canadien pour la coopération internationale, Alternatives et d’autres organisations. Pensons au congédiement de Linda Keen, présidente de la Commission canadienne de sûreté nucléaire ou à celui de trois gestionnaires de Droits et Démocratie. » (Coalition Pas de démocratie sans voix)
Vous pouvez lire la suite et signer une pétition au
http://www.pasdedemocratiesansvoix.qc.ca/.
On se souviendra qu’en juillet dernier, Jean-Pierre Rioux, maire de Trois-Pistoles et organisateur en chef du Parti Libéral du Québec dans la MRC des Basques, s’opposa à la présence de Gabriel Nadeau-Dubois au Festival ÉchoFête, menaçant ses organisateurs de leur couper les vivres si le représentant de l’ASSÉ y prenait la parole. Au nom de la liberté d’expression, je me montrai solidaire du Festival ÉchoFête. Pour que celui-ci puisse avoir lieu, je prêtai gratuitement à ses organisateurs le Caveau-Théâtre et le terrain appartenant aux Productions théâtrales.
Par vengeance politique, le maire de Trois-Pistoles, la MRC des Basques et leur directeur de conscience, le député libéral Jean D’Amour du district de Rivière-du-Loup, refusèrent d’accorder aux Productions théâtrales les subventions par-devers lesquelles ils s’étaient engagées officiellement. Les Productions durent déposer leur bilan en dépit du fait que 15 représentations auraient pu être jouées à guichets fermés.
Dans une longue lettre publiée dans Le Devoir, le maire de Trois-Pistoles nia avoir agi de concert avec Jean D’Amour par vengeance politique. Il m’accusa plutôt d’être un colporteur de mensonges, la ville de Trois-Pistoles ayant, selon ses dires, accordé plus de 750 000$ aux Productions théâtrales pendant les 20 ans de leur existence. Le maire, ne se gênant pas pour déformer les faits, laissait entendre dans sa lettre que les Productions et VLB, c’était la même chose. Les Productions étaient en réalité un organisme sans but lucratif, dont je n’ai jamais été administrateur, sauf pour l’année 2012 quand, pour sauver le Caveau-théâtre, on fit appel à moi. Je démissionnai comme président quand le gouvernement Charest fit voter la loi 78, loi antidémocratique, parce que je tenais à garder ma liberté d’expression et que les statuts qui régissent tout organisme à but non lucratif exigent du président un devoir de réserve quant à ses déclarations, de manière à ne pas nuire à la cause qu’il soutient.
Après sa lettre au Devoir, le maire de Trois-Pistoles ne cessa pas de s’en prendre à moi dans les journaux, à la télévision et à la radio, dans l’intention évidente de miner ma crédibilité, mon intégrité et ma réputation, invoquant chaque fois le fameux 750 000$ comme preuve, non de sa mauvaise foi, mais de la mienne.
À l’Hôtel de ville de Trois-Pistoles, personne ne fut en mesure de me dire d’où venaient ces 750 000$ dont ne cessait de parler le maire. Je dus recourir à la loi sur l’accès à l’information afin de vérifier ses dires. Après une vérification serrée, le 750 000$ devint plutôt 250 000$, et cela sur une période de 20 ans, ce qui représente moins de 15 000$ par année déboursée par la ville de Trois-Pistoles. Deux études faites par la firme Desjardins Marketing de Québec ont établi que le Caveau-théâtre et le complexe culturel qui l’enveloppait apportaient à la ville de Trois-Pistoles et à ses environs rien de moins que 3 000 0000$ en retombées économiques par saison estivale !
J’ai demandé à ma firme comptable de vérifier combien, pour la même période de 20 ans, j’avais personnellement investi à fonds perdus dans le complexe culturel que j’ai créé. Douce ironie, la somme est de 750 000$. Si j’y ajoute les investissements, toujours à fonds perdus, que j’ai faits pour assurer la survie des Éditions Trois-Pistoles, celle du seul hôtel culturel de la ville et celle du traversier la reliant aux Escoumins, c’est 1 000 0000$ que j’ai engloutis dans ces aventures. J’aurais pu ne pas travailler 12 heures par jour et sept jours par semaine, et profiter comme tant d’autres des petits plaisirs inconséquents auquel l’argent gagné par son seul travail vous donne droit. Mais j’ai toujours cru que l’écrivain a un devoir social et, du mieux que j’ai pu, j’ai tenu à faire preuve de ce devoir-là.
En ne cessant pas de déblatérer sur mon compte, en me traitant encore aujourd’hui comme si j’étais une sangsue suçant le sang des contribuables, le maire de Trois-Pistoles a réussi à convaincre un bon nombre de citoyens de Trois-Pistoles et d’ailleurs que je n’ai toujours été qu’un vil profiteur qui n’a aucun droit au respect, à l’honorabilité et à quelque estime que ce soit, ce qui explique entre autre pourquoi on ne trouve pas encore mes œuvres à la bibliothèque de Trois-Pistoles qui devait les acquérir (à rabais !), ce qui n’a pas été fait, le maire y ayant opposé son veto.
Voilà pourquoi j’exige du maire de Trois-Pistoles qu’il me fasse des excuses publiques, à défaut de quoi je compte m’adresser à la justice contre lui, notamment pour diffamation, production de faux et abus de pouvoir, toutes choses dont j’ai dû subir les conséquences, surtout par-devers ma santé, ayant dû allonger de trois mois le repos auquel mon médecin m’avait forcé, tout cela parce que j’ai tenu à honorer les engagements moraux que j’avais pris envers les artisans et artistes de la région, à cause des subventions promises par la MRC des Basques, la ville de Trois-Pistoles et du député Jean D’Amour, engagements pour lesquels j’ai déboursé 30 000$, une somme dont les Éditions Trois-Pistoles auraient eu grand besoin pour stabiliser leur situation financière.
Le maire de Trois-Pistoles a 15 jours pour répondre à mon exigence. S’il ne devait pas y donner suite, j’entreprendrai aussitôt les procédures dont j’ai parlé ci-dessus.
Victor-Lévy Beaulieu
vlb2000@bellnet.ca
L’Organisation internationale du travail préconise le renforcement de la lutte contre le travail forcé dans le monde
source: Centre de nouvelles ONU, http://www.un.org/french/newscentre/
New York, 8 février 2013
Selon un rapport publié vendredi par l’Organisation internationale du travail (OIT), il est nécessaire d’adopter des mesures plus sévères pour lutter contre le travail forcé. Selon les estimations, près de 21 millions de personnes dans le monde seraient pris au piège d’emplois qu’ils ne peuvent quitter ou de la servitude pour dette, victimes de trafic, voire nés en esclavage.
Les efforts déployés pour prévenir, identifier et poursuivre les cas de travail forcé sont souvent insuffisants, malgré les bonnes pratiques adoptées par certains États, a indiqué l’Organisation internationale du Travail dans le rapport préparé pour la réunion d’experts sur le travail forcé, avec des représentants des gouvernements, des travailleurs et des employeurs qui aura lieu du 11 au 15 février 2013 à Genève.
Les victimes du travail forcé travaillent souvent sur des sites qui ne sont pas accessibles au public, sur des bateaux de pêche et des chantiers de construction, dans l’agriculture commerciale ou dans des usines.
« Le travail forcé comprend aussi les travailleurs des briqueteries, pris dans le cercle vicieux de l’endettement, les enfants victimes de la traite et contraints de mendier et les travailleurs domestiques trompés sur la réalité de leurs conditions de travail », a indiqué l’agence onusienne dans le rapport.
La servitude pour dette, en vertu de laquelle les travailleurs et leurs familles sont obligés de travailler pour un employeur afin de rembourser les dettes qu’ils ont contractées ou dont ils ont hérité, reste une pratique courante dans certains pays.
Selon les auteurs du rapport, il subsiste des « vestiges de l’esclavage » dans certains pays où « des conditions d’esclavage continuent à se transmettre à la naissance pour des personnes qui ont l’obligation de travailler pour leur patron sans aucun salaire ».
Les travailleurs domestiques, dont une grande majorité de femmes et de jeunes filles, sont souvent victimes de pratiques abusives de la part de leur employeur, telles que le non-paiement des salaires, la privation de liberté et les sévices physiques et sexuels. Ces pratiques s’apparentent à du travail forcé.
Les travailleurs migrants sont aussi concernés par ce risque. Le rapport avertit que la traite des personnes, y compris d’enfants, à des fins d’exploitation sexuelle ou d’exploitation au travail pourrait s’amplifier à l’avenir, en raison de la mobilité croissante de la main-d’oeuvre.
Cependant, selon les chiffres de l’OIT de 2012, le recours systématique de l’État au travail forcé a reculé partout dans le monde et a pratiquement disparu dans la grande majorité des pays. Les pratiques de travail obligatoire imposées par l’État représentent 10% des 21 millions de victimes du travail forcé dans le monde.
L’importance des mesures pour dissuasives contre les auteurs, pour renforcer les mécanismes d’application de la législation, pour agir sur la demande et pour réduire la vulnérabilité des victimes potentielles du travail forcé, est de plus en plus reconnue.
Mais, si la plupart des pays ont adopté une législation pour interdire le travail forcé, la sanction n’est pas toujours suffisamment sévère pour avoir un effet dissuasif, se limitant dans certains cas à des amendes ou à de très courtes peines d’emprisonnement.
( Jean-Jacques Rousseau (1712-1778), Les Rêveries du promeneur solitaire, Cinquième promenade, Lausanne, Éditions Rencontre, c. 1963, p. 131-133. )
Les Rêveries ont été écrites entre 1776 et 1778.