Denis Coderre, homme de trop peu de caractères ?
On peut le penser après avoir lu l’éditorial de Bernard Descôteaux paru le 17 mai 2013 dans Le Devoir. M. Descôteaux écrit : « Le député libéral de Montréal-Bourassa lançait ce jeudi sa campagne à la mairie d’une manière propre à soulever des doutes quant au maire qu’il pourrait être. Il nous a révélé si peu de sa vision de l’avenir de Montréal qu’il faut croire que tout se résume en sa personne. (…) Véritable roi des tweets, il fera de Twitter son principal canal de communication. Ici aussi, le médium est le message. Réduit à 144 caractères, une pensée ne peut être que sommaire. (…) Ce lancement de campagne a raté sa cible. Le député de Montréal-Bourassa le préparait depuis si longtemps qu’on attendait qu’il soit davantage convaincant. Pour le moment, on est obligé de conclure que ce que l’on voit est ce que l’on aura, soit un parti virtuel qui n’existe ni par son organisation ni par sa pensée. » (Source : http://www.ledevoir.com/politique/montreal/378458/un-faux-depart)
Roger Martel, Lévis, 17 mai 2013