Lévis (Québec), le 13 février 2014
Société d’histoire régionale de Lévis
Monsieur Vincent Couture, président, Lévis (Québec)
Monsieur le président,
Allez-vous rétablir la vérité? Allez vous dire haut et fort à tout le monde, notamment à tous ceux qui ont été trompés par des déclarations de membres du conseil d’administration de la Société d’histoire régionale de Lévis (SHRL) et de l’un des membres honoraires de la SHRL, allez-vous déclarer publiquement, Monsieur Couture, que rien ne prouve que la « cage » trouvée par hasard dans Internet par Madame Claudia Mendez Ishii, vice-présidente de la SHRL, est la « cage » dans laquelle le cadavre de La Corriveau a été exposé à Lévis au dix-huitième siècle. Allez-vous rétablir la vérité ou laisser la fausseté courir? Il me semble que vous n’avez pas le choix! À mon avis, vous n’avez pas le choix, vous devez rétablir la vérité.
Savez-vous, Monsieur Couture (vous me permettrez d’utiliser ici une expression familière), que vous avez l’air fou actuellement. Pourquoi? Parce que vous présidez le conseil d’administration de la SHRL, parce que des membres de ce conseil affirment que la « cage » trouvée par Madame Mendez Ishii est la cage dans laquelle le cadavre de La Corriveau a été exposé, et parce que vous, oui, vous! vous avez écrit un texte qui a été publié dans le site web de la SHRL et dont l’un des éléments a été repris dans le journal Le Peuple Lévis, un texte dans lequel vous vous trouvez à contredire carrément lesdits membres de votre conseil d’administration.
Déclarations de deux administratrices de la SHRL
Vlan ! La vice-présidente, Claudia Mendez Ishii, affirme avoir trouvé la cage qui a servi à exposer le cadavre de La Corriveau.
Article de Mylène Moisan, Le Soleil, 31 juillet 2013
Vlan ! La trésorière, Évelyne Fortier, dit la même chose que Claudia Mendez Ishii.
Évelyne Fortier, article paru dans La Seigneurie de Lauzon (revue de la SHRL), numéro 128, printemps 2013
Vlan ! Un membre honoraire de la SHRL, Claude Genest, prétend à son tour que la « cage » américaine es bien celle qui a été utilisée pour exposer le cadavre de la pauvre Corriveau.
Claude Genest, La fin de la légende, article publié dans Le Journal de Lévis, 27 novembre 2013, p. 24
Mais le président, Vincent Couture, les contredit carrément. Vlan !
Permettez-moi de vous rafraîchir la mémoire, Monsieur Couture. Le texte dont je parle et que vous avez écrit s’intitule Invitation du président, Marie-Josephte Corriveau (1733-1753), Commémoration à Lévis; on le trouve à cette adresse : http://www.shrl.qc.ca/dossiers.php?archive=2013&article=149&contenu=150 (c’est dans le site web de l’hebdomadaire Le Peuple Lévis, édition du 2 octobre 2013, que l’élément susmentionné a été reproduit, comme le montre une capture d’écran pus loin dans la présente). Dans ce texte, vous dites ceci :
« Le conseil d’administration de la Société d’histoire régionale de Lévis (SHRL) a le plaisir de vous annoncer que la cage qui pourrait se révéler être celle de La Corriveau sera exposée en exclusivité au Centre de congrès et d’expositions de Lévis (CCEL), du 3 au 6 octobre prochain [2013]. »
(En passant, c’est étrange que l’on fasse autant de cas d’une « cage » dont ne sait pas grand-chose : on ignore quand elle a été construite, on ignore même si elle a servi à quelque chose. Le Musée de la civilisation de Québec l’a dévoilée officiellement, et plus tard elle a été exposée au Centre de congrès et d’expositions de Lévis. Qui a payé les dépenses entraînées par ces activités? Encore les citoyens soumis à l’impôt et à des taxes, probablement.)
Donc, des membres de votre conseil d’administration et l’un de vos membres honoraires prétendent que la « cage » a bel et bien servi à exposer le cadavre de la pauvre Corriveau; vous, vous dites :
on n’a pas de preuves que la « cage » a servi à exposer le cadavre.
C’est toute la direction de la Société d’histoire régionale de Lévis qui a l’air fou! Vous sentez-vous bousculé, Monsieur Couture, par votre vice-présidente et par votre trésorière, et même par l’un de vos membres honoraires?
Il faudrait, Monsieur Couture, que vous fassiez une déclaration publique pour faire connaître la vérité, pour ramener à la raison les membres du conseil d’administration et le membre honoraire de la SHRL qui faussent la réalité, et pour rétablir la vérité.
Je vous prie, Monsieur le président, d’agréer mes salutations distinguées.
Roger Martel, ancien membre de la SHRL, Lévis