Le courriel reproduit ci-dessous est destiné à M. Claude Genest, membre du conseil d’administration de la Société d’histoire régionale de Lévis ; il a été envoyé à la Société d’histoire régionale de Lévis le 18 juin 2014.
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Ce message est destiné à Monsieur Claude Genest, membre du conseil d’administration de la Société d’histoire régionale de Lévis.
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Lévis, le 17 juin 2014
Monsieur Caude Genest, membre du conseil d’administration de la Société d’histoire régionale de Lévis
et membre honoraire de la Société d’histoire régionale de Lévis
Aux bons soins de la Société d’histoire régionale de Lévis
9, rue Mgr Gosselin
Lévis (Québec)
OUVERTURE
Le 17 juin 2014, la Société d’histoire régionale de Lévis (SHRL) diffuse encore, dans son site web, une affirmation infondée qu’elle doit savoir infondée depuis longtemps, cette affirmation-ci :
la « cage » que Madame Claudia Mendez Ishii dit avoir découverte par hasard est celle dans laquelle
l’ « exosquelette » de Madame Marie-Joseph Corriveau a été exposé à Lévis.
Monsieur Genest, auriez-vous l’amabilité de soumettre le tableau suivant aux membres du Conseil d’administration de la SHRL, de leur demander de bien vouloir le remplir
et d’avoir la bonté de me le transmettre.
Membre du Conseil d’administration de la SHRL
Dans cette colonne, le membre qui approuve la diffusion par la SHRL d’une affirmation infondée qui induit tout le monde en erreur, appose sa signature.
Dans cette colonne, le membre qui désapprouve la diffusion par la SHRL d’une affirmation infondée qui induit tout le monde en erreur, appose sa signature.
Membre honoraire Claude Genest
Honorable juge Clément Samson
Vincent Couture, président
Monsieur Louis Hallé
Monsieur Pierre-Olivier Maheux
Monsieur André Gaumond, vice-président
Monsieur Xavier Chambolle
( Voyez la note 1. )
Monsieur,
Le 27 novembre 2013, vous avez offert aux lecteurs du Journal de Lévis un texte dans lequel vous présentez la « cage » que Madame Claudia Mendez Ishii dit avoir découverte par hasard comme étant celle dans laquelle l’ « exosquelette » de Madame Marie-Joseph Corriveau a été exposé à Lévis. (Voir la note 2.) Relisez-vous, si vous le voulez bien :
« La redécouverte de la cage mythique aux États-Unis, son retour sur notre territoire et son exposition est un accomplissement unique. Ce qui s’est passé à l’occasion de la première semaine d’octobre représente une nouvelle page fascinante de l’histoire de Lévis.
« J’ai apprécié chaque moment de mon expérience. Du dévoilement de l’objet au Musée de la civilisation de Québec, le 1er octobre, jusqu’à la fermeture des portes de l’exposition au Centre de congrès et d’expositions de Lévis, le dimanche 6 octobre à 22 h, je dois avouer que j’ai savouré chacune des secondes. » (Claude Genest, La fin de la légende, Le Journal de Lévis, 27 novembre 2013, p. 24)
Vos paroles ne sont pas conformes à la réalité : rien ne prouve en effet que la cage trouvée à Salem est celle dans laquelle l’« exosquelette » de Madame Marie-Joseph Corriveau a été exposé à Lévis. Et je suis loin d’être le seul à vous contredire! Parmi ceux qui le font, il y a les auteurs d’un livre récent sur Madame Corriveau : Dave Corriveau et Catherine Ferland, docteure en histoire (leur livre, La Corriveau. De l’histoire à la légende, a été publié par les Éditions du Septentrion en 2014).
Sur quoi vous-êtes vous basé, Monsieur Genest, pour faire votre affirmation qui induit vos lecteurs en erreur? Sur quoi? Il doit bien y avoir quelque chose. Mais quoi? On s’étonne que vous ne le disiez pas aux membres de la SHRL et à la population. À ma connaissance, vous ne l’avez pas encore fait (n’hésitez pas à me corriger, s’il y a lieu).
À moins que vous ayez manqué de rigueur intellectuelle. À ce point? Inimaginable de la part d’un historien professionnel. Vous avez dû vous fonder sur quelque chose.
Savez-vous sur quoi se sont appuyés les autres membres de la SHRL qui ont fait la même affirmation infondée que vous (je pense en particulier à Madame Claudia Mendez Ishii et à Madame Évelyne Fortier)? Ces personnes auraient-elles manqué de rigueur intellectuelle? À ce point?
Dans la revue de la SHRL, vous avez écrit que « Ce qui s’est passé à l’occasion de la première semaine d’octobre dernier [2013 – Vous parliez ici, Monsieur Genest, de l’exposition sur la « cage de la Corriveau » tenue au Centre de congrès et d’expositions de Lévis] représente, à mon point de vue, une grande page de l’histoire de la SHRL » (La Seigneurie de Lauzon, numéro 130, octobre 2013, page 22). Moi, je dis : depuis le jour où le quotidien le soleil a publié l’article intitulé « En face, c’est Lévis, il n’y a rien…», dans lequel il est écrit ceci : « C’est elle [C. Mendez Ishii] aussi qui a retracé la cage de La Corriveau au Peabody Essex Museum à Salem, qui a offert de la redonner à Lévis. Elle l’a trouvée sur Internet, par hasard. « Quand j’ai compris qu’elle était là, je suis partie avec mon associée, Manon, en auto. Ils nous ont emmenées dans les voûtes, dans une salle. La cage était sur une table, toute petite, faite sur mesure. C’est comme un exosquelette. J’ai eu de la peine quand j’ai vu l’objet. » (« En face, c’est Lévis, il n’y a rien…», Le Soleil, 31 juillet 2013, http://www.lapresse.ca/le-soleil/opinions/chroniqueurs/201307/30/01-4675548-en-face-cest-levis-il-ny-a-rien.php), depuis ce jour, dis-je, et même depuis plus longtemps, la SHRL ne vit pas de belles pages de son histoire, malheureusement. Parce que : la SHRL et certaines de ses figures les plus en vue ont induit en erreur ses membres et la population de Lévis et du reste du Canada (l’affirmation infondée a été diffusée par le réseau anglais de Radio-Canada).
Ne pensez-vous pas avoir des explications à donner aux membres de la SHRL et à la population, après les avoir induits en erreur?
Je vous prie, Monsieur, d’agréer l’expression de mes sentiments les meilleurs.
Roger Martel, Lévisien
Post-scriptum
Je ne pense pas que vous vous objectiez à ce que nos communications soient rendues publiques. Je les rendrai publiques.
Ce courriel sera transmis à la Ville de Lévis (qui subventionne la SHRL) et à la Caisse Desjardins de Lévis (qui est le principal commanditaire de la revue de la SHRL, La Seigneurie de Lauzon).