Images et textes pour les enfants, les femmes et les hommes qui s’apprêtent à vivre leur premier hiver à Lévis, ma ville, OU aiLleurs au Québec, au Canada.
La neige se pose partout, vous savez; si vous croyez qu’elle vous ignorera en raison de la couleur de votre peau, vous vous trompez, parce qu’elle n’est pas bête, la neige, elle sait qu’elle sera aussi bien sur la peau banche que sur la peau noire, sur la peau noire que sur la peau jaune, et votre langue ne sera pas un obstacle pour elle parce qu’elle les parle toutes, les langues. Et elle vous aime déjà, la belle neige, compagne indispensable du bel hiver.
Roger Martel (le Passeur de la Côte), citoyen de Lévis (Québec)
La neige crée de très jolis décors.
L’hiver, rien de plus revigorant qu’une promenade en décapotable !
L’hiver, c’est bon pour les affaires ! Au Québec, l’industrie des chaises d’hiver est florissante !
Au Québec, les sculpteurs d’extérieur sont beaucoup plus nombreux que les peintres d’extérieur à préférer travailler l’hiver : « L’été, la chaleur nous pousse à la paresse, prétendent les maîtres de glace et de neige; l’hiver, on se dépêche de finir notre travail; on gagne donc plus cher de l’heure. »
Des maisons bordées par la neige, la neige qui se dresse gentiment entre les maisons et le froid.
L’hiver donne à la femme et à l’homme, ainsi qu’à leurs rejetons, de multiples occasions de se dépasser. Ci-dessous, des hommes et des femmes affrontent la force du Saint-Laurent glacé, et parviendront à la dominer !
Sports d’hiver, plaisirs d’hiver.
L’hiver, chez le médecin, le notaire, l’avocat, le curé, on vous invite à mettre de magnifiques couvre-bottillons. Les derniers couvre-bottillons que l’on m’a offerts chez mon ophtalmologiste étaient de la même couleur, j’vous jure ! que les couvre-pattes de mon chien. Je me sentais drôle. N’empêche, c’est une belle invention, les couvre-bottillons, cadeau de l’hiver !
L’hiver, le photographe peut prendre des photos que nul été ne peut lui permettre de prendre. Je sais : L’été, le photographe peut prendre des photos que nul hiver ne peut lui permettre de prendre. La seconde affirmation ne contredit pas la première et vice-versa. Alors, inutile de parler de ça davantage, rêvons plutôt au photogénique hiver.
Les éleveurs, au Québec, prennent soin de leurs bêtes. L’hiver, ils les munissent de vêtements qui protègent leurs parties les plus sensibles au froid. Après tout, ils sont Québécois eux-mêmes et savent quels sont leurs éléments constitutifs qu’il est primordial de tenir à l’abri du grand gel.
L’hiver, croyez-le ou non, il arrive que l’on manque de neige au Québec. À Lévis, on n’accepterait jamais d’être privé de flocons. Quand il n’en descend pas, on va puiser dans les réserves (judicieusement constituées) et on en répand partout où il le faut. La photo ci-dessous montre la côte du Passage en train d’être embellie.
Le père du savant humoriste Boucar Diouf disait : « L’hiver, à Lévis, ne montez pas à bord d’un traversier sans un en-cas : vous savez quand vous montez, vous ne savez pas quand vous débarquerez. » Mais c’était il y a longtemps.
Vous découvrirez l’hiver cette année à Lévis, ma ville, ou ailleurs au pays ? Que le prochain et les autres vous apportent beaucoup de plaisirs et de la joie !
Quand vous voudrez savoir si le printemps est à la veille de se pointer le nez, scrutez le ciel, cherchez-y des corneilles : la tempête des corneilles annonce l’arrivée du printemps.
Roger Martel, le Passeur de la Côte
Textes et photos (la dernière exceptée) de Roger Martel