L’affaire de la « cage de la Corriveau », les Musées de la civilisation à Québec et la Société d’histoire régionale de Lévis : cherchez l’erreur intellectuelle!
Par Roger Martel, 29 février 2016
L’affaire de la « cage de la Corriveau », les Musées de la civilisation à Québec et la Société d’histoire régionale de Lévis : cherchez l’erreur intellectuelle!
Par Roger Martel, 29 février 2016
29 février 2016
L’exemple de cette fable nous enseigne
quelle confiance
les morts peuvent faire aux vivants
————————————————————————–
Lais de Marie de France
Source : http://www.bnfa.fr/livre?biblionumber=24966 vu le 22-02-2016
Traduits, présentés et annotés par Laurence Harf-Lancner. Texte édité par Karl Warnke.
Résumé
Contes d’aventures et d’amour, les lais, composés à la fin du XII ième siècle par une mystérieuse Marie, sont d’abord, comme le revendique leur auteur, des contes populaires situés dans une Bretagne ancienne et mythique. Les fées y viennent à la rencontre du mortel dont elles sont éprises ; un chevalier peut se révéler loup-garou ou revêtir l’apparence d’un oiseau pour voler jusqu’à la fenêtre de sa bien-aimée. Mais la thématique universelle du folklore est ici intégrée à un univers poétique à nul autre pareil, qui intériorise le merveilleux des contes de fées pour en faire l’émanation de l’amour.
Auteur : Marie de France Editeur scientifique : Warnke, Karl ; Harf-Lancner, Laurence Éditeur : Paris, Librairie générale française, 1990 Collection : Le Livre de poche Genre : Conte Langue : français ; d’ouvrage original, français ancien (842ca. 1400). Pays : France.
Extraits de l’introduction :
« De l’auteur des Lais, on ne sait rien, à peine son nom… »
« Dans l’épilogue de Milon, Marie livre le secret du charme qui continue d’opérer dans les Lais :
De leur amour et de leur bonheur,
les anciens ont fait un lai;
et moi, qui l’ai mis par écrit,
j’ai grand plaisir à le raconter.
–
Page offerte par Roger Martel (le Passeur de la Côte)
Lévis, le 26 février 2016
Monsieur René Bégin, président
Conseil d’administration
Caisse Desjardins de Lévis
Lévis
Monsieur,
Le 19 mars 2016, le Mouvement Desjardins déterminera qui succédera à Monique F. Leroux, présidente et chef de la direction. Comme le Mouvement Desjardins est une entreprise démocratique (il l’affirme), comme je suis client d’une caisse Desjardins, je pensais que j’allais avoir mon mot à dire au sujet du choix du prochain président. Malheureusement, je ne me souviens pas d’avoir reçu de Desjardins des communications m’informant de la tenue de l’élection, me présentant les candidats en lice, me décrivant le processus électoral, m’expliquant comment je pourrai voter; et aucun des trois candidats n’a communiqué avec moi pour essayer de me convaincre de voter pour lui. Aujourd’hui, je comprends pourquoi Desjardins n’a pas pensé à moi: c’est un collège électoral (256 représentants des caisses Desjardins du Québec et de l’Ontario) qui choisira le nouveau président (Desjardins a jugé utile de tenir la réunion à huis clos). Certains penseront peut-être que des membres du collège électoral m’ont approché pour savoir quel candidat je désire voir succéder à Leroux… Aucun ne l’a fait. N’empêche, le 19 ou le 20 mars 2016, Desjardins enverra aux médias ce message : « Monsieur X été élu à la présidence du Mouvement Desjardins par les membres du Mouvement Desjardins ». Par les membres…
Auriez-vous l’amabilité de me dire, Monsieur Bégin, quels moyens la Caisse Desjardins de Lévis a mis en œuvre pour donner à ses clients des informations sur l’élection du prochain président et chef de la direction du Mouvement Desjardins, sur le processus électoral, sur la façon de voter? J’apprécierais aussi que vous m’expliquiez comment on pourra affirmer que le prochain président de Desjardins a été élu démocratiquement par les membres du Mouvement si ces derniers n’ont pas été informés adéquatement, s’ils n’ont pas pu déposer leur bulletin de vote dans une urne, si les membres du collège électoral ayant choisi le président n’ont pas communiqué avec les clients du Mouvement Desjardins, pendant la « campagne électorale », pour savoir qui ils désirent avoir comme président.
Recevez, Monsieur, mes salutations distinguées.
Roger Martel, citoyen de Lévis, client de la Caisse Desjardins de Lévis
Cette communication et la réponse du destinataire seront publiées au lepasseurdelacote.com.
Lévis, le 23 février 2016
Les Musées de la civilisation à Québec et leur directeur général, M. Stéphan La Roche, n’on toujours pas répondu au soussigné, qui leur a écrit ceci, entre autres :
Les résultats du travail du « comité scientifique » formé par les Musées de la civilisation et la Société d’histoire régionale de Lévis (SHRL) pour s’occuper de l’expertise de la « cage de la corriveau » ne permettent pas à au moins deux membres du comité d’avoir la certitude que la structure trouvée par la SHRL est celle qui a reçu la dépouille de Marie-Josephte Corriveau. Les deux, mesdames Sylvie Toupin, conservatrice à l’emploi des Musées de la civilisation, et Catherine Ferland, historienne, utilisent en effet le conditionnel dans des déclarations publiées dans un site web de Radio-Canada le 9 novembre 2015; voyez :
MADAME SYLVIE TOUPIN, CONSERVATRICE
« Les expertises qu’on a menées convergent. C’est la juxtaposition et le croisement des informations qui nous permettent d’en arriver à la conclusion que ce serait effectivement le gibet qui aurait servi à exposer Marie-Josephte Corriveau. »
Madame Toupin, on le voit, n’a pas la certitude que la « cage » examinée est l’objet qui a servi à montrer Marie-Josephte Corriveau à la population. À Lévis aussi, en novembre dernier, devant les personnes qui remplissaient la salle L’Anglicane, elle a déclaré qu’elle n’avait pas la certitude que la « cage » examinée est l’objet dans lequel la dépouille de Marie-Josephte Corriveau a été exposée (elle répondait à une question que je lui avais posée).
MADAME CATHERINE FERLAND, HISTORIENNE :
« Quand on est capable de retracer le cheminement très précis d’un objet, par exemple par les articles de journaux, par les documents historiques, on se rend compte que dans le cas de la cage de la Corriveau, on est capable de faire ce tracé très facilement. […] Ça nous a permis de dire, oui, d’un point de vue historique, c’est très, très plausible et même presque certain que c’est bien la cage ».
Madame Ferland est aussi limpide que Mme Toupin, elle ne dit absolument pas qu’elle a la certitude que la « cage » examinée est l’objet qui a servi à montrer la dépouille de Marie-Josephte Corriveau aux habitants. Relisez sa déclaration, s’il le faut.
(Les déclarations de mesdames Toupin et Corriveau se trouvent dans une page Web de Radio-Canada datée du 9 novembre 2015; voici l’adresse de cette page : http://ici.radio-canada.ca/regions/quebec/2015/11/09/006-expertise-cage-corriveau-authentification-musee-civilisation.shtml.)
Comme vous le savez, Monsieur LaRoche, les Musées de la civilisation et la Société d’histoire régionale de Lévis contredisent mesdames Toupin et Ferland et prétendent que la certitude recherchée a été acquise, ils déclarent que la « cage » trouvée par hasard par la Société d’histoire régionale de Lévis est la structure dans laquelle Marie-Josephte Corriveau à été montrée à la population. (Voici la déclaration exacte des Musées de la civilisation et de la Société d’histoire régionale de Lévis datée du 9 novembre 2015 : « Les résultats de l’expertise, juxtaposées les uns aux autres, ont […] tous convergé vers son authentification ».)
Je ne vous appendrai rien, Monsieur LaRoche, en vous disant qu’authentifier, c’est prouver. Le Trésor de la langue française informatisé donne cet exemple de l’emploi du verte authentifier : « Il a authentifié ce Géricault : il a prouvé que cette toile était due au pinceau du maître » (http://www.cnrtl.fr/definition/authentifier consulté le 7 décembre 2015). Le dictionnaire Lexis, de son côté, définit ainsi le mot authentique : « Dont la réalité, la vérité ou l’origine indiquée ne peut être contestée »; il illustre sa définition par la phrase suivante : « Le tableau authentique est au Louvre; celui-ci n’est qu’une copie » (Larousse de la langue française – Lexis, ©1977, page 130).
(…)
Pour terminer, je me permettrais de vous prier, Monsieur le directeur général, de bien vouloir me dire ce que vous pensez des déclarations de Mesdames Toupin et Ferland, membres du « comité scientifique » susmentionné, déclarations que vous avez pu lire ci-haut. J’aimerais aussi savoir si vous arrivez à concilier les déclarations de mesdames Toupin et Ferland concernant l’authenticité de la « cage » expertisée sous l’oeil des Musées de la civilisation et de la Société d’histoire régionale de Lévis (SHRL), et l’avis définitif des Musées de la civilisation et de la SHRL concernant la même question, deux déclarations et un avis qui se contredisent et qui ne peuvent pas coexister harmonieusement. Enfin, puisqu’il y a deux membres du « comité scientifique » (Mesdames Toupin et Ferland) qui ne sont pas d’accord avec les autres membres ou une partie des autres membres du « comité scientifique », pourriez-vous me dire, Monsieur LaRoche, si les Québécoises et les Québécois ont raison de penser qu’il suffisait que la moitié plus un des membres du comité déclarent le contraire de Mesdames Toupin et Ferland pour que les Musées de la civilisation et la Société d’histoire régionale de Lévis fassent savoir à la population, par une déclaration solennelle et publique, que la « cage » trouvée par hasard dans le Web par la Société d’histoire régionale de Lévis est incontestablement la structure qui a servi à exposer la dépouille de Marie-Josephte Corriveau?
Le conseil d’administration du Musée de la civilisation, présidée par Margaret F. Delisle, ne répond pas aux communications du soussigné. N’a-t-il pas un code d’éthique qui lui enjoint de traiter les citoyens avec respect?
Les Musées de la civilisation à Québec n’ont-ils pas un code d’éthique qui leur enjoint de traiter les citoyens avec respect?
Roger Martel, citoyen de Lévis
Le texte suivant a été publié le 24 février 2016
MAISONS DE LÉVIS, AUTREFOIS
JOSEPH-EDMOND ROY
S A I N T – D A V I D – D E – L ‘ A U B E R I V I È R E 1877-2002 125 ans de vie paroissiale
LA SEIGNEURIE DE LAUZON À SES DÉBUTS
GEORGE TAYLOR DAVIE (1828-1907)
L’HISTOIRE DE LÉVIS
ÉGLISE DE SAINT-ROMUALD
SAINT-ROMUALD : UN PEU D’HISTOIRE…
JOHN BREAKEY 1846-1911
JEAN DE LAUSON (père) (vers 1584 – 1666)
LÉVIS DÉCRITE À DIFFÉRENTES ÉPOQUES
LA STATUE D’UN HÉROS LÉVISIEN AUTHENTIQUE SUR LA TERRASSE DE LÉVIS?
HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE À LÉVIS : COORDONNÉES DE SOURCES DE RENSEIGNEMENTS
Roger Martel (le Passeur de la Côte)
Il est très beau Le Parapluie de l’Oncle Koums.
Pour la Journée internationale des droits des femmes, nous lançons notre manifeste mon corps, mes droits.
Source : Mon corps, mes droits : le manifeste | Amnesty International France
Ecrivez à Samsung pour leur demander si les produits fabriqués par leurs entreprises contiennent du cobalt en provenance de RDC et s’ils en connaissent les conditions d’extraction, en particulier s’il est extrait par des enfants.
Source : Samsung : doù vient le cobalt de nos téléphones ? | Amnesty International France