Et moi je m’enfouiyais
Le Passeur de la Côte (Roger Martel)
Photos prises le 20 juillet 2013 par Roger Martel ( qui n’est pas parent avec Marie-Sophie Martel )
Chanson
Quand il est entré dans mon logis clos,
J’ourlais un drap lourd près de la fenêtre.
L’hiver dans les doigts, l’ombre sur le dos…
Sais-je depuis quand j’étais là sans être?
Et je cousais, je cousais, je cousais…
– Mon coeur, qu’est-ce que tu faisais?
Il m’a demandé des outils à nous.
Mes pieds ont couru, si vifs, dans la salle,
Qu’ils semblaient – si gais, si légers, si doux -,
Deux petits oiseaux caressant la dalle.
De-ci, de-là, j’allais, j’allais, j’allais…
– Mon coeur, qu’est-ce que tu voulais?
Il m’a demandé du beurre, du pain.
– Ma main en l’ouvrant caressait la huche –
Du cidre nouveau, j’allais, et ma main
Caressait les bols, la table, la cruche.
Deux fois, dix fois, vingt fois je les touchais…
– Mon coeur, qu’est-ce que tu cherchais?
Il m’a fait sur tout trente-six pourquoi.
J’ai parlé de tout, des poules, des chèvres,
Du froid et du chaud, des gens, et ma voix
En sortant de moi caressait mes lèvres…
Et je causais, je causais, je causais…
– Mon coeur, qu’est-ce que tu disais?
Quand il est parti, pour finir l’ourlet
Que j’avais laissé, je me suis assise…
L’aiguille chantait, l’aiguille volait.
Mes doigts caressaient notre toile bise…
Et je cousais, je cousais, je cousais…
– Mon coeur, qu’est-ce que tu faisais?
Hathor accueille Sethi premier dans le Monde des morts, dont elle est la souveraine.
Saint-Damien (Bellechasse, au Québec), cimetière des Soeurs
Saint-Lazare (Côte du Sud, au Québec)
Saint-François de la Rivière du Sud (Côte du Sud, au Québec)
Saint-François de la Rivière du Sud (Côte du Sud, au Québec)
Lévis (au Québec), cimetière du Mont-Marie
Saint-François de la Rivière du Sud (Côte du Sud, au Québec)
Saint-François de la Rivière du Sud (Côte du Sud, au Québec)
Saint-François de la Rivière du Sud (Côte du Sud, au Québec)
Armagh (Côte-Du-Sud, au Québec)
Lévis-Saint-Nom (France)
Photos : Roger Martel (sauf la première)
Le 9 mai 2012, au Centre municipal de Cap-Rouge (à Québec), l’astrophysicien Hubert Reeves a prononcé une conférence à l’invitation du club d’astronomie Véga de Cap-Rouge et du président de ce dernier, M. Philippe Moussette.
M. Reeves a dit que les trois plus grandes beautés du monde sont l’art, la culture (à laquelle appartient la science) et la compassion.
Compatir avec une personne, c’est prendre part à sa misère, à sa douleur, à sa souffrance. On compatit avec un ami qui a perdu un être cher, par exemple. Compatir, c’est aussi souffrir devant la souffrance d’autrui. Cette souffrance peut amener celui qui l’éprouve à aider celui ou ceux dont il connaît la souffrance, à alléger ou à faire disparaître leur souffrance ou même à lutter pour que sa cause soit éliminée.
M. Reeves a raison : La compassion est vraiment une grande beauté du monde.
Le Passeur de la Côte (Roger Martel)
Le texte suivant provient de http://www.zen-occidental.net/sutras/daihishin1.html.
Kanzeon à mille mains et mille yeux : Comme le titre l’indique, Avalokiteshvara possède dans ce sûtra rien moins que mille mains et mille yeux. Cette forme extraordinaire est connue au Japon sous différentes appellations : le bodhisattva Kanzeon à mille mains et mille yeux (jap. senju sengen kanzeon bosatsu), bien sûr, mais aussi Kannon à mille bras (jap. senbi Kannon), Kannon à mille rayons (jap. senkô Kannon) ou simplement Kannon de la grande compassion (jap. daihi Kannon).
Le chiffre mille symbolise la compassion illimitée du bodhisattva qui peut à la fois voir toutes les souffrances du monde (avec ses mille yeux) et leur venir en aide (avec ses mille mains). Cette forme, vénérée très tôt au Japon, reste très populaire dans l’archipel. Comme il est difficile de peindre ou de sculpter mille bras, les représentations ont généralement 42 bras, deux joignent les paumes (jap. gasshô), les 40 autres étant disposés autour du corps en éventail. Chaque main vient en aide aux êtres des 25 divisions des six domaines de transmigration (40 x 25 = 1.000). La tête peut avoir onze ou vingt-sept visages.
La tradition japonaise veut que les personnes souffrant de problèmes oculaires prient spécifiquement Kanzeon aux mille mains et aux mille yeux.