Extrait du livre Bien commun recherché écrit par Françoise David et publié en 2004 chez Écosociété.
Mais qu’est-ce que le bien commun?
Le philosophe français Jean-Paul Jouary écrivait, dans la revue Virtualités : « Le bien commun le plus précieux, c’est le fait d’agir en commun pour dépasser ensemble ce qui fait obstacle au progrès de tous et à l’épanouissement de chacun ».
Il y a là tout un programme! Ce qui me paraît intéressant dans cette affirmation, c’est qu’elle n’oppose pas la recherche du bonheur individuel à la nécessaire recherche de justice sociale. M. Jouary nous convie à une réflexion sur notre indépendance, notre appartenance à une communauté et les responsabilités qui en découlent. Comment, en effet, atteindre l’épanouissement du potentiel de chacune et chacun d’entre nous sans le soutien des autres, sans la générosité et la solidarité des autres?
Plus avant, cette définition du bien commun nous force à analyser ce qui fait obstacle « au progrès de tous et à l’épanouissement de chacun ».
[…] ll nous faut donc questionner les choix politiques, économiques et sociaux qui empêchent une société d’atteindre un plein épanouissement de toute la population. Et ne pas s’en remettre, comme on nous y invite, à la « main invisible » du marché. L’économie doit être au service de la population, dans une perspective de progrès social, de justice et de lutte contre les inégalités.
[…] Rechercher le bien commun, c’est s’appuyer aussi sur les conventions, chartes et déclarations internationales qui consacrent des droits humains fondamentaux individuels et collectifs. C’est s’assurer du maintien et de l’amélioration de nos institutions démocratiques. C’est soutenir les citoyennes et les citoyens de tous les milieux qui veulent participer à la vie démocratique de leur région, de leur province, de leur pays. La recherche du bien commun valorise l’activité humaine solidaire, gratuite ou à but non lucratif et la reconnaît comme une composante fondamentale de la vie en société. Parce que nous avons besoin les uns des autres, nous devons ménager des espaces d’entraide et de développement socio-économique en dehors d’une logique purement marchande.
Oui, il est exigeant de souscrire à ces valeurs si éloignées du « confort et de l’indifférence ». Cette vision se fonde sur l’utopie assumée d’un monde meilleur, plus juste et plus humain. On criera sans soute à la naïveté mais étaient-ils naïfs ceux et celles qui, au début du XXe siècle, réclamaient l’abolition du travail des enfants en Amérique du Nord, soulevant l’ire des entreprises et l’épouvantail des faillites? Étaient-ils naïfs les esclaves qui revendiquaient leur liberté? Les mouvements féministes qui se battaient pour le droit de vote des femmes?
Par ou commencer?
Le changement commence « entre les deux oreilles », par une nouvelle façon de voir le monde. Par le développement d’un esprit critique et constructif. Par la recherche de propositions alternatives à la société purement mercantile que l’on nous propose insidieusement.
(Françoise David, Bien commun recherché, Montréal, Les Éditions Écosociété, 2004, p. 33-36)
Vous voulez connaître davantage Françoise David? Vous pouvez consulter les sites suivants :
http://www.quebecsolidaire.net/francoise-david/
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http://www.quebecsolidaire.net
On peut écouter une allocution de Madame David au http://www.quebecsolidaire.net/blogue/articles/external-videos/lancement-de-colere-et-despoir-discours-de-francoise-david/.
On peut lire des extraits du dernier livre de Françoise David – De colère et d’espoir (Éditions Écosociété, 2011) au http://www.ledevoir.com/politique/quebec/334319/extraits-du-nouveau-livre-de-francoise-david-de-colere-et-d-espoir (journal Le Devoir).
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Le texte suivant provient de http://www.quebecsolidaire.net/equipe/francoise-david/ :
Françoise David est la présidente et la porte-parole de Québec solidaire. Quarante années d’engagement social et politique n’ont pas altéré ses idéaux: faire du Québec un pays de projets, un pays du bien commun et de l’égalité, un pays vert à l’économie sociale et solidaire, démocratique, où l’on vit en français.
Rigoureuse et intègre, Françoise David a développé, à travers ses responsabilités et ses engagements, une fine compréhension des enjeux politiques québécois. Lors des budgets et de commissions parlementaires, elle a confronté nombre de ministres et de premiers ministres sur leurs politiques économiques et sociales.
Organisatrice communautaire de formation, Françoise David a aussi été au cœur de la mise sur pied de la Marche mondiale des femmes, un évènement qui a vu le jour au Québec et qui a lieu dans une centaine de pays. Il a rassemblé des centaines de milliers de personnes.
Françoise David est aussi une mère, une travailleuse, une femme engagée qui connaît bien les défis que représente la conciliation de toutes les activités de la vie d’aujourd’hui. Avec son fiancé François, elle habite depuis plus de 30 ans le quartier de la Petite-Patrie à Montréal dans la circonscription électorale de Gouin.
Femme de principes possédant une passion contagieuse, elle désire mettre son engagement et son expérience au service des citoyennes et citoyens de Gouin en rejoignant à l’Assemblée nationale Amir Khadir et une équipe de solidaires qui se tiendront debout pour le Québec.
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Françoise David au débat des chefs, le 19 août 2012
Le texte suivant provient de http://www.quebecsolidaire.net/francoise-david-se-distingue-au-debat-des-chefs-et-demontre-lutilite-dune-equipe-de-solidaires-a-lassemblee-nationale/) :
Françoise David se distingue au débat des chefs et démontre l’utilité d’une équipe de Solidaires à l’Assemblée nationale
À travers ce que Madame David a nommé « un combat de coq », elle a su faire preuve de sincérité et de respectabilité lors de son premier débat des chefs. Françoise David avec son calme et sa détermination a démontré toute la pertinence et l’utilité d’une équipe de Solidaires à l’Assemblée nationale.
« Françoise David s’est démarquée ce soir. Il est maintenant clair que le 4 septembre prochain, il n’est nul besoin de voter pour le moins pire, le Québec peut choisir le meilleur parti: Québec solidaire», affirme Amir Khadir, porte-parole de Québec solidaire.
Tout au long du débat, Madame David a su nommer les choses par leur nom. « Je crois que les Québécois ont découvert une voie essentielle ce soir. Québec solidaire est le seul parti qui a mis de l’avant la lutte à la pauvreté, l’arrimage entre l’économie, l’écologie ainsi que l’égalité entre les hommes et les femmes », conclut Amir Khadir, porte-parole de Québec solidaire.
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